Pax elfica (équipe A)

Compléments d'historique

Pax Elfica - equipe A

Ulrich

Il y a 30 ans, Dorgias naît dans le village d'Aymok, fils d’un couple de cultivateur de citrouilles. Benjamin de la fratrie, il a deux frères : Marom, le cadet et Favinos l’ainé. Il ne se sent pas à sa place dans cette famille, ni dans ce village, et ne rêve que de partir pour Haraminas, la capitale du Royaume d’Arlande. Un peu chétif, il est maltraité par les autres enfants, jusqu’à ce qu’il se lie d’amitié avec Stomp, un demi-orque dont le père est propriétaire d’une exploitation céréalière.

Il n'a même pas 10 ans quand son sorcelet se déclare : Dorgias est un enfant prodige. Il rêve alors d’aller étudier à l’Acadama, la plus grande et la plus prestigieuse école de magie du royaume. Il tente aussitôt de passer le test proposé par les recruteurs de l'Acadama. Mais il n'est pas retenu. Il en est très déçu. Quelques mois plus tard, le Valseptente est envahi par le Nécromant et l'armée de la Marche ne tient pas longtemps face à l'armée de morts vivants. Tous les magiciens de la région sont arrêtés et amenés à Brenhaven pour y être soit exécutés (et valorisés), soit enrôlés. Dorgias est le plus jeune d'entre eux. Par instinct de survie, il choisit de collaborer. Son sorcelet fait une forte impression sur Kayssen (un des seconds du Nécromant) qui décide de le prendre comme apprenti à son service.

Æruginosa

A l’âge de 17 ans, alors que Brenhaven est toujours sous le joug du Nécromant, Dorgias rencontre sa compagne, Æruginosa, 16 ans, qui travaille comme jeune apprentie à la guilde des Ifriers, comme facteur d'instrument (luth, flûte...). Ils se plaisent tout de suite. Æruginosa et Ulrich forment un couple idéal. Æru, comme Ulrich l'appelle affectueusement, lui montre son sorcelet : elle peut jouer d'un instrument sans y toucher. Dorgias aimerait vivre pleinement son amour avec Æru. Mais toutes ses journées sont occupées à servir Kyassen et Svania. Et il a peur (et à sa grande surprise) un peu honte d’avouer à Æru qu'il est nécromant. En effet, son amour pour Æru semble lui avoir ouvert les yeux sur les exactions de ces magiciens noirs et il se rend compte de l’horreur de ce qu’il fait pour eux.

Résolu à racheter des fautes et à devenir « meilleur », il prend contact avec la Résistance et leur donne des renseignements. Son contact est Herman, un ancien soldat de la Vieille Garde. Malgré ça, il ne sent pas encore vraiment digne de l’amour de Æru.

Il continue à cacher à Æru son activité de magicien (nécromant) mais plus le temps passe et plus il lui est difficile de mentir.

Credit: Elvire De Cock (Les XII Singes)

Æruginosa

La vérité éclate un soir de Vassentak. Æru, curieuse, insiste une fois de plus pour savoir quelles sont les activités de Ulrich. Ce jour là, il décide de lui faire confiance (ce qui est très rare chez lui) et de lui avouer la vérité. Il lui fait la démonstration de ses pouvoirs arcaniques. Comme les seuls magiciens vivants de la région travaillent pour l’occupant, Æruginosa comprend tout de suite que Ulrich est nécromant. Très choquée, elle ne le supporte pas et s’enfuie. Ulrich de son côté est dévasté.

La qualité de son travail auprès de Kyassen s'en ressent. Kyassen le punit, le bat et l’humilie pour son manque d'efficacité, mais Dorgias n’en a cure. Il pense avoir perdu sa raison de vivre, son âme sœur. C’est d’autant plus dur qu’il n’a personne à qui se confier : son maître ne peut pas comprendre. Deux mois plus tard, à la grande surprise de Ulrich, Æru revient vers lui. Elle aussi semble avoir passé des moments difficiles. Elle lui dit qu’elle l’aime, que le Ulrich qu’elle connaît ne peut pas être mauvais et qu’elle a le cœur brisé à l’idée de vivre sans lui. Les deux jeunes gens tombent dans les bras l’un de l’autre. Ulrich décide de ne plus avoir de secret pour Æru. Il lui raconte tout : son enfance, son recrutement par Kyassen, son travail pour la résistance. Ils peuvent enfin vivre leur amour, allégé du poids du secret.

Libre !

Il y a 7 ans, les elfes libèrent Brenhaven des morts vivants. Cette nuit reste un moment traumatisant pour Dorgias. La violence des combats, les cris, le sang, il n’en a qu’un souvenir confus. Il se souvient qu’il a failli mourir, comme ses maîtres, Kyassen et Svania. Il se souvient du visage de Herman qui empêche d’autres hommes de le passer au fil de l’épée. Depuis cette nuit là, il fait parfois des cauchemars qui le réveillent en pleine nuit, en sueur et à bout de souffle.

Par la suite, Herman, qui a retrouvé son poste dans la Vieille Garde reformée, aide Dorgias à changer de nom et lui fournit une lettre de céans au nom de Ulrich.

Ulrich est libre et peut enfin vivre son amour avec Æru. Il se fait embaucher comme cuisinier à l'Auberge de l'Epée. Mais il préfère garder pour lui son passé de nécromancien même s’il sent qu’on peut faire confiance à Klaus. Un jour (qui n’est peut-être pas si loin), il aura une discussion avec Klaus car il n’aime pas l’idée de lui cacher des choses, même si toute vérité n’est pas bonne à dire.

Deux ans plus tard, alors que les forces du Nécromant sont vaincues et que tous les royaumes sont libérés, le Valseptente reste sous protectorat elfe. Les elfes interdisent l’exploitation du bois de Lifraie et dissolvent la guilde des Ifriers. Ces derniers changent de profession ou se retirent dans la forêt, embrassant la clandestinité. Æru doit abandonner son travail. Ulrich demande à Klaus de l’embaucher comme commis de cuisine, ce qu’il accepte facilement.

La tentative de renversement

Jusqu'à présent, Ulrich s’était accommodé sans trop de difficulté au protectorat elfique. Certes, comme tout le monde, il a râlé quand les elfes ont interdit la magie, instauré le couvre feu ou quand des enfants ont été enlevés. Mais tout cela ne le touchait pas beaucoup. Il continue de faire profil bas : il a une femme, un boulot et un toit. Ça pourrait être pire.

Il y a quatre ans, Æru revient du marché en courant : la Vieille Garde, menée par le baron Théobald d’Orville, s’apprête à chasser l’occupant elfique de Brenhaven. Ulrich, qui se souvient de ce qu’il doit à Herman, décide d’aller leur prêter main forte. Bien entendu, Æru l’accompagne. Mais la révolte tourne court : la Vieille Garde a sous-estimé les elfes et c’est la déblâcle. Ulrich et Æru, peu habitués à la guérilla urbaine, sont sur le point de se faire prendre quand ils sont sauvés in extremis par l’intervention d'une négociante, une certaine Johanna, qui les cache (Æru et lui) dans une barrique de vin.

Herman

Un peu plus tard, Ulrich apprend avec soulagement que Herman a réussi à échapper aux elfes : il est actuellement vigile pour la capitainerie.

Johanna vient parfois les voir à l’auberge et Ulrich apprend qu’elle est négociante de tissu. Quand elle fait faillite quelques mois plus tard, il la recommande à Klaus qui recherche un intendant.

Et un soir d'automne (6 mois avant que le jeu démarre), Æruginosa ne rentre pas à l'auberge. Le cuisinier s’inquiète. Il commence par penser qu’elle est simplement en retard (ce n'est pas la première fois). Mais elle ne rentre pas. Ulrich passe toute la nuit, et les jours suivants à imaginer Æru torturée par le Nécromant ou enfaytée par les Elfes. Ce n’est que deux jours plus tard qu’il parvient à se calmer, quand un coursier lui apporte un message avec un dessin d’instruments de musique : un violon et son archet qui joue seul, un xylophone et ses baguettes s'animant sans musicien. Il comprends alors que Æru s'est mise au vert et a rejoint les Ifriers dans le maquis de Liffraie. Même si Ulrich ne comprends pas sa décision, il l’aime trop pour lui en faire reproche. Il décide alors qu'il fera comme son amour, de la résistance. Peu de temps après, Klaus embauche Albert pour le seconder en cuisine.

Albert est parfois un peu maladroit. Un soir alors que la salle est comble, Albert trébuche et fait tomber une casserole d'eau bouillante sur la petite Signe ! Ulrich réagit au quart de tour et utilise son sorcelet pour figer instantanément l'eau. Signe s'en sort avec une petite bosse. Ulrich a évité le pire. Heureusement, la scène n'a eu aucun autre témoin. Ulrich fait promettre à Signe et à Albert de ne pas en parler.

Sentiments de Ulrich

Sentiments vis à vis :

  • des ifriers : je suis solidaire envers les Ifriers ou les réfugiés pour les raisons expliqué plus haut.
  • du roi : quel Roi ? Il nous a laissé à notre sort et ne semble pas pressé de venir nous soutenir. Je suis donc méfiant (comme toujours).
  • des elfes : j'ai expliqué mon point de vue : la peur au départ puis le courage instillé par Æru. Elle a toujours eu raison avant moi, c'est pour ça que je ne veux pas la décevoir.
  • de la Vieille Garde : je les crains. J'espère qu'ils ne sont pas sur la piste de Dorgias ; en tout cas, pas Herman. Mais ils ont d'autres chats à fouetter en ce moment, enfin j'espère.
  • des anciens nécromanciens : ils sont morts, en fuite ou bien ils font profil bas. Je les méprise. Mais je pense que la nécromancie n’est maléfique que si elle est employée à des fins maléfiques. Je vais donc me replonger dans cette branche de la magie pour la Résistance.
  • Ma plus grande fierté, ma relation avec Æruginosa et qu'elle ait rejoint ses amis ifriers alors qu'elle aurait pu rester planquée à l'auberge. Faut toujours qu'elle soit plus courageuse que moi. A mon tour de l'impressionner de ne pas la décevoir.
  • Dans le futur, quand on aura chassé les Elfes du pays, je me vois fonder une famille avec Æruginosa. D'ici là c’est impossible, car ces sales voleurs d'enfants que sont les elfes nous les prendraient. Je sais qu'on peut arriver à les bouter puisque les ifriers les tiennent en échecs sur leur propre terrain.

Le village d’Aymok

Ce petit village de 200 âmes est le marché de référence pour les grandes parcelles agricoles qui gravitent autour de lui. Chaque famille de paysans cultive la terre – citrouilles et courges sont une spécialité locale – et élève un troupeau de potames dont elle tire une fierté excessive. Les caravanes terrestres et les bateaux halés par ces pachydermes font une pause à Aymok pour y déposer les bêtes fatiguées et les remplacer par des animaux frais. Le cœur du village consiste en quelques maisons, magasins et ateliers d’artisans sur la rive droite de la Waldine, observant un quai bruissant d’activité, tandis que l’autre côté de la rive est consacré au chemin de halage. Pour échapper aux champs de légumes s’étendant à perte de vue et aux troupeaux omniprésents de potames qui s’égaient sur le fleuve comme sur les chemins, les voyageurs s’engouffrent dans l’auberge du Tonneau percé, gérée par un halfelin ventripotent du nom de Médric Hautebouteille. Semi-enterré, l’endroit fait honneur à la réputation de bon vivant de son espèce.

Sortilèges

Surprise glacée (sorcelet)

Sort de niveau 0 - transmutation


  • Temps d'incantation: 1 action
  • Portée: 9 mètres
  • Composantes: V, S
  • Durée: Concentration

Vous gelez instantanément jusqu’à 1 litre d’eau à vue dans la portée du sort. Si vous visez une créature vivante non artificielle, celle-ci doit réussir un jet de sauvegarde de Constitution ou subir 1d8 points de dégâts de froid. Les dégâts du sort augmentent de 1d8 lorsque vous atteignez le niveau 5 (2d8), le niveau 11 (3d8) et le niveau 17 (4d8).

Médium

Sort de niveau 1 - nécromancie (rituel)


  • Temps d'incantation: 1 action
  • Portée: 18 mètres
  • Composantes: V, S, M (un peu de cendre à déposer sur ses paupières)
  • Durée: 1 minute

Le lanceur de sorts devient capable de voir les fantômes, de les entendre et de se faire entendre d’eux. Selon l’attitude du fantôme, cela donne l’occasion d’obtenir des informations. La promesse d’agir dans le monde des vivants, par exemple auprès de ses proches, peut être un levier efficace pour obtenir la coopération de l’esprit. Traumatisé par son décès et les années de hantise, le fantôme possède une mémoire qui n’est pas toujours fiable et peut comporter des trous, au gré du meneur de jeu.

Compte rendu de la partie

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